Covid-19 : quel impact sur le marché de l’immobilier ?

15 juillet 07:11 2020 Imprimer Cet Article

Pendant le confinement, entre mars et mai 2020, le nombre de transactions immobilières a chuté de 80 %. Depuis la reprise progressive de l’activité immobilière, on note un intérêt des Français qui ne faiblit pas mais teinté d’une plus grande prudence face à des prix qui restent élevés.

Transactions immobilières dans l’ancien : +35% en juin 2020

Les transactions immobilières ont augmenté de 35% dans l’ancien en juin (baromètre Meilleurs Agents). Une augmentation qui tient compte du rattrapage des signatures définitives non réalisées durant le confinement mais qui témoigne aussi d’une confiance toujours forte dans l’investissement immobilier. Selon la FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier), l’indice de confiance des ménages (97 en juin 2020) est supérieur de 15 points par rapport à 2008 au moment de la crise financière.

Achat immobilier : du rêve d’ailleurs à la prudence des projets

Si l’intérêt pour la pierre ne faiblit pas, le confinement et le télétravail ont aussi révélé des envies de vivre ailleurs. Selon un sondage de la FNAIM, 18% des personnes interrogées ont envie de changer de lieu d’habitation. Un chiffre qui monte à près de 30% pour les franciliens. Mais du rêve à la réalité, il y a un pas. Toujours selon la FNAIM, seulement 38% des ménages intéressés par un projet immobilier estiment la conjoncture favorable à la revente de leur domicile pour en acheter un autre (contre 59% en 2019).

Une stabilité progressive des prix

Depuis la fin du confinement, les prix ont gagné 0,4% et maintiennent une courbe positive depuis le début de l’année (+1%). Cette très légère hausse ou stabilisation progressive des prix s’accompagne d’un rééquilibrage sur l’ensemble du territoire entre la capitale, les grandes métropoles et les zones rurales qui commencent à enrayer leur baisse.

Crédit immobilier : les enjeux de la solvabilité

Les perspectives économiques liées à la crise du Covid-19 amènent à la prudence avec un risque d’une baisse significative de la solvabilité des ménages. Elle devrait avoir pour conséquence de réduire les accords de crédits et/ou rallonger la finalisation des transactions. Et ce, alors même que les taux baissiers devraient rester stables jusqu’à la fin de l’année. Résultats ? Le nombre de transactions devrait certainement baisser d’ici à la fin de l’année et donc, pour les agences, ne pas compenser les mois d’arrêt des ventes liés au confinement.

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